Question orale de Monsieur Gaëtan VAN GOIDSENHOVEN, Député, adressée à Madame Fadila LAANAN, Ministre-Présidente en charge du Sport

concernant l’implication de Bruxelles dans l’organisation des Jeux Européens d’Eté Special Olympics 2014

Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Du 9 au 21 septembre derniers, les Jeux Européens d’été Special Olympics ont été organisés dans notre pays. Cette édition 2014, baptisée Jeux du cœur, a été une fois de plus une extraordinaire occasion d’attirer l’attention sur le combat mené par les personnes atteintes de handicap mental, qui n’en sont pas moins de véritables athlètes.

La Belgique a reçu durant ces jeux plus de 2.000 athlètes atteints de déficience mentale, issus de 58 pays européens et asiatiques. Avant le début de la compétition, un programme d’accueil de quatre jours a permis à 57 villes belges d’accueillir les athlètes. En Région bruxelloise, seules les communes de Saint-Josse-ten-Noode, Berchem-Sainte-Agathe et la Ville de Bruxelles ont eu le plaisir d’accueillir des délégations étrangères en tant que ville hôte.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue le 13 septembre au Palais 12 du Heysel à Bruxelles, mais la suite des événements a eu lieu à Anvers, y compris la cérémonie de clôture.

Je constate sur le site officiel de l’événement que la Région bruxelloise a été partenaire de l’organisation, mais que la Commission communautaire française ne l’a pas été. Cette dernière est pourtant compétente en matière de Sport. Pourquoi ? Nous avons pourtant des infrastructures et des compétences à mettre en avant. Les services de la Commission communautaire française ont-ils introduit des sollicitations en ce sens de leur propre initiative ?

En matière de partenariat toujours, on peut également observer que TV Brussel a été partenaire de l’événement, mais pas Télé Bruxelles. On peut déplorer que la chaîne francophone n’ait pas été le relais d’une telle manifestation internationale. Pouvez-vous nous dire pourquoi Télé Bruxelles n’a pas été associé à la promotion de cet événement à large spectre ?

Mme Fadila Laanan, ministre-présidente.- Dans le cadre de la promotion de l’image nationale et internationale de Bruxelles, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé, le 21 novembre 2013, de soutenir l’organisation et la promotion de l’événement « Special Olympics ». Cette aide concernait pour l’essentiel la cérémonie d’ouverture organisée au Palais 12, que vous connaissez.

L’édition 2014 des jeux d’été, européens et asiatiques, pour les personnes souffrant d’un handicap mental, s’est déroulée principalement à Anvers et dans les environs. La majeure partie de l’organisation ayant été programmée à Anvers, il est compréhensible que la Commission communautaire française n’ait pas été sollicitée par l’association pour soutenir l’événement.

Cela dit, pour compléter votre information, l’esprit et la tradition des jeux olympiques semblent avoir été respectés : cérémonie d’ouverture, flamme olympique, animations, spectacles, village olympique, etc.

La manifestation a duré 13 jours, du 3 au 21 septembre 2014. Elle a accueilli plus de 2.000 athlètes, 11 sports, de 3 à 4.000 bénévoles et quelque 50.000 spectateurs s’y sont présentés.

Pour ce qui est de la couverture par Télé Bruxelles, il ne m’appartient pas d’intervenir dans la ligne éditoriale d’un opérateur de service public de télévision, quel qu’il soit. Je ne l’ai jamais fait dans le cadre des compétences que j’ai précédemment exercées et je ne le ferai pas davantage avec Télé Bruxelles. La chaîne jouit bien sûr d’une totale indépendance dans ce domaine et cette situation m’apparaît saine en démocratie.

Vu que l’événement s’est déroulé dans la région d’Anvers, il me paraît logique, à titre personnel, que Télé Bruxelles ne l’ait pas couvert.

Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- La Région bruxelloise a donc été partenaire de cet événement, mais pourquoi la Commission communautaire française n’y a-t-elle pas participé ?

Mme Fadila Laanan, ministre-présidente.- On ne me l’a pas demandé.

Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- J’en prends acte.

 

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CR n°5 (2014-2015), Novembre 2014, pp. 33-34