Bruxelles : les chiens s’adoptent plus que les chats

Bruxelles : les chiens s’adoptent plus que les chats

Les chiens amenés dans les refuges bruxellois se font plus facilement adopter que les chats. 88 % des chiens abandonnés l’an dernier ont retrouvé un foyer, selon les chiffres de la Région. Pour les chats, la proportion retombe à 58 %. D’une manière générale toutefois, on peut se réjouir que le nombre d’adoptions, lui, ait augmenté.

 Veeweyde est l’un des refuges les plus actifs.

 

Veeweyde est l’un des refuges les plus actifs.

Les Bruxellois aiment les animaux et lorsqu’il s’agit d’en adopter un, ils se tournent volontiers vers les refuges. L’an dernier, 3.177 chiens et chats ont ainsi trouvé un nouveau foyer après avoir été abandonnés par leur maître. Les félins sont majoritaires : ils représentent 2.241 adoptions pour 936 qui concernent la race canine.

 
Rapportés au nombre d’abandons par contre, ce sont les seconds qui sont les mieux lotis. Selon les chiffres de la secrétaire d’État au Bien-Être animal Bianca Debaets (CD&V), interrogée au Parlement bruxellois par le député Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), 1.470 chiens ont été recueillis par les refuges bruxellois en 2015. 404 ont été rendus à leur propriétaire et 936 ont été adoptés, « ce qui représente 88 % des chiens adultes  », note l’élue.

La proportion est moindre pour les chats. «  3.845 ont été recueillis en 2015 dont 148 ont été rendus à leur propriétaire. 2.241 ont été adoptés, ce qui représente une proportion de 58 %  », indique-t-elle ensuite. D’une manière générale, le nombre d’adoptions a augmenté, mais les proportions restent les mêmes. En 2014 par exemple, 80 % des chiens abandonnés avaient été adoptés, pour 47 % des chats à peine.

Mais pourquoi les Bruxellois adoptent-ils proportionnellement moins de chats ? «  Sans doute parce qu’il y en a plus à adopter aussi  », explique-t-on dans les refuges. Inconsciemment, les gens ont peut-être plus de mal aussi à adopter un chat adulte alors que justement, cela présente de nombreux avantages : ils sont souvent déjà éduqués, plus calmes et contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’est pas plus difficile de nouer une relation avec eux.

Article mis en ligne le 4 juillet 2016 par CH. V. pour La Capitale.
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