Un projet à l’état embryonnaire

La demande de piétonnisation de la rue Wayez est confirmée par Françoise Carlier (MR), l’échevine de la Mobilité, qui appelle toutefois à la prudence. « La demande émane effectivement de la Stib, mais il n’y a encore rien de confirmé. Le projet est à l’état embryonnaire. Des discussions préalables ont déjà eu lieu et cette piétonnisation est notamment conditionnée à la construction du parking sous la place de la Vaillance », explique l’édile libérale.

De son côté, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), l’échevin de l’Urbanisme, explique que cette idée de la Stib ne date pas d’hier. « Ils ont évoqué différents scénarios, dont une mise en site propre sur la rue Wayez pour faciliter leurs problèmes de mobilité, mais également d’autres idées qui vont de la suppression totale de voiture à une suppression partielle. Ce ne sont que des avant-projets et il n’y a rien de décidé,explique-t-il. Ce projet est prématuré. Une étude sur l’hypercentre est actuellement menée par un bureau d’études et une phase de participation est en cours. En juillet, on a organisé une promenade exploratoire avec des habitants pour qu’ils nous fassent part de leurs revendications. Notre priorité actuelle est d’aboutir à une réflexion sur l’hypercentre », précise l’ancien bourgmestre.

Des recommandations de riverains

Lors de la marche exploratoire, différentes recommandations émanant des riverains ont donc été formulées. Parmi celles concernant la rue Wayez, on peut lire que « les bus ont du mal à circuler, les voitures se garent en double file, et la suppression de places de stationnement apporterait une certaine respiration à l’ensemble ». Des recommandations qui vont de pair avec celles de la Stib.

Selon un commerçant d’articles de sport implanté dans la rue Wayez, la piétonnisation de cette artère risquerait de faire chuter sa fréquentation, qui est déjà en diminution depuis la piétonnisation de la place de la Résistance, à moins que des aménagements efficaces soient réalisés.