Interpellation de Monsieur Gaëtan VAN GOIDSENHOVEN, adressée à Monsieur Guy VANHENGEL, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, en charge des Finances, du Budget, des Relations extérieures et de la Coopération au développement
concernant « l’avenir du Mémorial Van Damme ».
M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Le Mémorial Ivo Van Damme est le principal meeting d’athlétisme se déroulant annuellement en Région de Bruxelles-Capitale. Cette compétition figure même, depuis cinq ans, au programme de la Ligue de Diamant qui rassemble les meilleurs athlètes du monde. C’est pourquoi, le Mémorial Van Damme draine depuis de longues années un public considérable au stade Roi Baudouin.
Nous connaissons les projets de la Ville et de la Région visant à ériger un stade dédié principalement au football sur le site du parking C à Grimbergen. Il ressort des débats tenus au sein de notre assemblée que le stade qui y sera construit n’accueillera pas de compétitions d’athlétisme. Se pose donc la question assez urgente de la nouvelle affectation du meeting bruxellois vers un autre site. En clair, le meeting doit bel et bien déménager mais vers quelle destination ?
Dans ce contexte, j’ai pu prendre connaissance, en ce début du mois d’avril, de nouvelles déclarations des organisateurs du Mémorial à propos de sites en Région de Bruxelles-Capitale sur lesquels une infrastructure d’athlétisme pourrait être construite. Je souhaite entendre le gouvernement au sujet de cette affaire qui implique notre Région.
À ce propos, même si c’est un plaisir de vous entendre, M. Vanhengel, sur les dossiers liés à la construction du futur stade national, je ne m’explique toujours pas pourquoi ce n’est pas le ministre-président auquel s’adressait ma demande d’interpellation qui est chargé de répondre au nom du gouvernement sur ces dossiers. M. Vervoort n’est-il plus chargé du Développement territorial et de la Politique de la Ville ?
Pour en revenir au sujet, quel est l’état actuel des concertations entre les organisateurs du Mémorial, la Ville et la Région ? J’ai la désagréable impression que tout le monde y va de sa petite idée quant à l’avenir du meeting, sans qu’une ligne de conduite claire puisse être définie.
J’ai également appris que Wilfried Meert, le patron du Mémorial Van Damme, est au centre d’un groupe de réflexion chargé d’étudier notamment le lieu d’implantation du futur stade d’athlétisme. Je cite la presse : « Pour l’instant, il semble y avoir un désir commun des organisateurs et des politiques de maintenir ce stade à Bruxelles. Reste à savoir où. Les possibilités ne sont pourtant pas infinies. On évoque un stade de 30.000 places proche des nœuds de communication et pouvant accueillir un nombre important de voitures. »
Quels sont les résultats de l’inventaire des sites à même d’accueillir le Mémorial Van Damme après 2018 ? Je souhaiterais connaître la liste précise et officielle des lieux envisagés. Quels sont leurs atouts et inconvénients respectifs ?
Certains évoquent le stade Fallon ou celui des Trois Tilleuls, ou encore un terrain qui se libérera à Evere à la suite du déménagement de l’OTAN. De son côté, Wilfried Meert a lancé l’idée du stade Jesse Owens à Anderlecht.
J’imagine que vous travaillez avec le plus grand sérieux à l’identification des lieux qui pourraient accueillir le Mémorial Van Damme. Quelles sont les conclusions des études de faisabilité réalisées en vue d’intégrer parfaitement ces projets dans leur contexte urbain ? Car le défi consiste à trouver un site adapté aux besoins des organisateurs, mais qui puisse parfaitement prendre place dans son environnement pour éviter toute forme de désagrément.
Quelles sont les conclusions des réflexions menées par le gouvernement sur ces aspects du dossier ?
Partant du principe que le gouvernement veille à la concertation en l’espèce, quelles mesures a-t-il prises pour encourager le dialogue avec les communes concernées par les sites envisagés ?
Quelle est la fréquence des réunions de travail sur le sujet ? Votre cabinet en assure-t-il la coordination ?
Quelle est l’administration régionale de référence dans ce dossier ?
Quel sera l’impact budgétaire, pour la Région bruxelloise, des aménagements nécessaires à la création d’une nouvelle infrastructure digne d’accueillir le Mémorial Van Damme ?
Quels seront les moyens budgétaires nécessaires ? De l’argent public sera-t-il injecté ? Qu’en est-il des partenariats éventuels avec le secteur privé ?
[Intervention de Monsieur Fabian Maingain]
[Intervention de Monsieur Bruno De Lille]
[Intervention de Monsieur Benoît Cerexhe]
M. Guy Vanhengel, ministre.- Le 12 novembre 2014, j’ai répondu à une question orale de Benoît Cerexhe qui m’interrogeait quant à l’avenir du Mémorial Van Damme.
Si je réponds ici au nom du gouvernement, c’est parce que les dossiers des infrastructures sportives sont gérés par le ministre-président et moi-même d’un commun accord. Cela vaut aussi pour le nouveau stade et d’éventuelles autres infrastructures sportives qui pourraient être créées en Région bruxelloise.
Nous avons d’excellents contacts avec les organisateurs du Mémorial Van Damme. Ce Mémorial représente plus que l’événement lui-même, qui a lieu une fois par an depuis 40 ans. De plus, M. Meert et moi-même sommes des amis de très longue date, nous sommes tous deux des anciens du Laatste Nieuws. Il y était journaliste sportif et moi un jeune journaliste rendant compte de la vie politique bruxelloise.
Ce meeting d’athlétisme, conçu à l’initiative de quelques personnes soucieuses d’honorer la mémoire d’Ivo Van Damme, sous la houlette d’une petite asbl issue du milieu des journalistes sportifs, est devenu rapidement un événement d’ampleur qui a grandi concomitamment avec la personnalité de M. Wilfried Meert, figure de renommée mondiale dans le domaine de l’athlétisme. Il s’est associé à un ancien athlète olympique, M. Bob Verbeeck, qui est l’un des plus grands organisateurs d’événements sportifs dans notre pays.
Toutes les décisions sont prises en concertation avec les organisateurs du Mémorial. Depuis quelques dizaines d’années, nous utilisons l’expertise bruxelloise qui s’est progressivement étoffée autour de l’organisation de meetings de ce type comme produit d’exportation. Ceci nous permet d’entretenir de bons contacts avec les pays avec lesquels nous avons des accords.
Ainsi, à la demande du président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), nous avons essayé de mettre sur pied un meeting d’athlétisme qui devrait avoir la renommée internationale de la Diamond League. Celui-ci se déroule à Zurich et dans d’autres villes européennes.
Avec la collaboration de M. Diak Lamine, président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF), et bourgmestre de Dakar; nous avons envisagé d’organiser un meeting d’athlétisme à Dakar. Les premières expériences n’étant pas concluantes et grâce aux bons contacts que nous entretenons avec la région de Rabat-Sale au Maroc, ce meeting y a été déplacé. La septième édition de la Diamond League se déroulera donc à Rabat les 12 et 13 juin 2015 en présence des dirigeants de l’IAAF.
Nous espérons pouvoir inscrire dans le courant des deux prochaines années, ce meeting, mis sur pied avec les Marocains dans le circuit de la Diamond League. Il s’agirait alors du premier meeting d’athlétisme organisé sur territoire africain.
Nous avions en effet été interpellés par un élément totalement illogique, sur lequel se basait également la demande du président de la Ligue mondiale d’athlétisme, à savoir que de nombreux athlètes de haut niveau proviennent du continent africain, alors qu’aucun meeting international de haut niveau n’est organisé sur ce même continent.
Grâce aux efforts de l’équipe organisatrice du Mémorial Van Damme et à l’appui de la Région bruxelloise, nous récolterons le fruit de nos efforts communs à partir de juin prochain.
L’entente, la collaboration et la symbiose entre les pouvoirs publics et les organisateurs du Mémorial Van Damme sont très grandes. J’assisterai d’ailleurs à leur conférence de presse annuelle, qui aura lieu demain, en préparation du meeting de septembre. Celui-ci sera un peu particulier, puisqu’il se déroulera juste après les mondiaux de l’athlétisme.
Cette conférence sera l’occasion d’évoquer la participation de certains athlètes au prochain Mémorial, ainsi que notre participation en Afrique, en particulier au Maroc.
Dans le dossier du Mémorial, nous en sommes aujourd’hui au même point qu’il y a trois ou quatre ans pour ce qui concerne le nouveau stade. À l’époque, nous entrevoyions toutes les possibilités envisageables et étudions tous les terrains de six hectares qui pouvaient potentiellement abriter un stade. Après un long périple, nous avons abouti à la décision, lors du séminaire d’Ostende, de construire sur le parking C le nouveau stade de football dont nous avions besoin pour les compétitions internationales haut de gamme.
En prenant cette décision, nous étions conscients de ce que l’une des grandes difficultés du projet serait de concevoir un stade permettant d’accueillir à la fois des compétitions d’athlétisme et des matchs de football. En effet, une infrastructure de ce type, dans sa configuration idéale, ne s’envisage pas avec la combinaison de deux événements aussi différents.
Ce n’est pas sans raison que l’un des tous grands clubs de football parisiens ne joue pas au Stade de France mais continue à jouer au Parc des Princes. Pour la convivialité d’un spectacle de football, la présence d’une piste d’athlétisme pose les mêmes problèmes. En effet, elle implique une déclinaison des gradins différente et une longueur de vue nettement plus grande qui rend plus difficile la bonne ambiance footballistique.
De plus, nous avons besoin d’un stade pour accéder par exemple au championnat de l’Euro 2020. Il nous semblait, autant à la Région qu’à la Ville de Bruxelles, qu’il s’agissait d’un événement qui ne pouvait pas nous échapper en tant que capitale européenne. Nous nous devions d’être présents dans une telle compétition répartie sur une dizaine de villes européennes. Cela pose un autre problème : le financement de cette infrastructure. Là, nous avons opté pour un financement exclusivement privé de l’infrastructure footballistique. La Région n’interviendra donc pas.
Nous avons visé la plus grande complémentarité possible par rapport aux autres infrastructures du Heysel. L’échevin de la Ville de Bruxelles ne me contredira pas. Nous pouvions réaliser une politique gagnante pour tous, aussi bien en infrastructures routières qu’en mobilité, en complémentarité avec l’exploitation du palais des expositions, du palais 12, du centre de congrès, de l’hôtel et de tout ce qui doit encore être construit sur le plateau du Heysel. Toutes ces raisons nous ont conduits à faire ce que nous faisons maintenant.
En ce qui concerne la question précise de l’avenir du Mémorial Van Damme, nous en sommes là où nous en étions il y a trois ou quatre ans, c’est-à- dire au stade de la prospection. Nous avons la chance d’avoir des autorités en la matière chez nous, l’organisateur du Mémorial Van Damme et l’organisateur de manifestations sportives haut de gamme en matière d’athlétisme et autres disciplines, M. Bob Verbeeck. Nous avons aussi des coaches qui s’y connaissent en athlétisme et en infrastructures sportives. En effet, nos jeunes Borlée ont une fois de plus rayonné ce week-end en Jamaïque.
Nous avons un savoir-faire en la matière, mais la prospection en cours durera encore un an ou deux.
J’en viens aux accords qui lient la Région bruxelloise, la Ville de Bruxelles et les organisateurs du Mémorial Van Damme. Jusqu’en 2020 ou 2022, selon l’évolution du projet Neo, le stade Roi Baudouin sera disponible pour le Mémorial Van Damme. Précisons que ce stade n’est pas l’infrastructure idéale. Les habitués savent qu’à chaque édition, un village d’infrastructures d’accueil doit être construit tout autour. Le stade Roi Baudouin n’est qu’un bac en béton avec des gradins et un toit, rien de plus. Il n’offre donc pas les conditions idéales pour ce genre d’événement.
Une infrastructure à même d’accueillir le mémorial ne pourra pas, contrairement à un stade de football, être financée par le secteur privé, car sa rentabilité n’est pas garantie. Ceci est impossible. Un investissement public sera nécessaire pour la création d’une telle infrastructure de haut de gamme dont le rayonnement dépassera largement le territoire de notre Région.
Les Communautés, qui sont compétentes pour la politique sportive dans ce pays, devront prendre leurs responsabilités dans ce dossier. La Région bruxelloise ne doit pas être la seule institution impliquée.
Pour ce type d’infrastructures, la capacité du stade a une importance moindre que pour le football, pour lequel l’Union des associations européennes de Football (UEFA) a défini des règles très strictes concernant les stades mis à disposition des compétitions selon leur type.
Un spectacle d’athlétisme est très beau à voir. Mais il s’agit aussi d’un grand programme télévisé, qui a une durée bien délimitée, dont la partie émise en direct connaît une cascade d’événements durant lesquels les athlètes doivent pouvoir battre des records et se mesurer les uns aux autres. Qu’il y ait 60.000, 40.000 ou même 30.000 spectateurs dans les gradins, cela ne change pas grand-chose au niveau du plan d’affaires d’un tel événement, contrairement à celui d’un club de football qui doit fonctionner avec un budget annuel récurrent, où le nombre de spectateurs joue un rôle d’une importance capitale.
Au début du mois de juin, je me rendrai, ainsi que ma collègue Bianca Debaets, au meeting de Rabat avec les équipes du Mémorial Van Damme. Nous profiterons de l’occasion pour poursuivre notre réflexion en la matière.
M. Van Goidsenhoven, aucune étude de faisabilité n’a encore été commandée. Nous essayons de travailler dans la plus grande transparence possible. Rassurez-vous, vous serez mis au courant quand quelque chose aura été décidé.
Il est exact que des frictions sont apparues lorsque le dossier a été ouvert. Certains estimaient, en effet, que le secteur public aurait pu financer intégralement la construction d’un nouveau stade, mais dès lors, l’idée d’en faire un stade de haut de gamme pour une équipe résidente était à exclure.
J’ai demandé à M. Meert de diriger la création d’un groupe de travail ad hoc. Les responsables communautaires chargés du sport devront y être associés.
Pour notre part, nous tenterons de dégager les solutions permettant de faire de ce meeting un pôle d’attraction beaucoup plus large pour l’ensemble du monde de l’athlétisme belge. Par exemple, le centre de formation prévu à côté du stade pourrait regrouper tout le savoir-faire que compte notre pays.
Pour le stade lui-même, nous devrons identifier le site le mieux approprié pour accueillir le Mémorial Van Damme tel qu’il existe.
Il ne faut pas espérer beaucoup d’évolutions dans ce dossier dans les deux prochaines années. Il a déjà fallu huit ans pour s’accorder sur la direction à prendre pour le nouveau stade de football.
Si tous les amateurs d’athlétisme s’y efforcent et si l’on évite les querelles politiques stériles, nous parviendrons certainement à construire une infrastructure de qualité, pour accueillir cet événement qui nous tient tous à cœur ainsi que l’athlétisme en général.
M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- La prochaine fois, je vous interpellerai sur la possibilité de faire une piscine olympique, vu votre propension à noyer le poisson !
M. Guy Vanhengel, ministre.- Mes dossiers avancent, M. Van Goidsenhoven !
M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Espérons que celui-ci va avancer. Je ne suis pas un chaud partisan de la méthode adoptée pour le grand stade national, à savoir parler pendant dix ou quinze ans d’un futur stade, le faire passer par une dizaine de sites potentiels, découvrir tous les six mois une nouvelle déclaration, etc. Dans ce parlement, nous aimerions avoir parfois une vraie réponse, ce qui devient une denrée rare, surtout quand on aborde ce sujet.
Des conférences de presse sont données par des gens formidables, qui se réunissent et déjeunent sans doute fort agréablement avant de nous dire qu’ils vont construire un stade à tel ou tel endroit – stade Fallon, stade Jesse Owens -, sans pour autant avoir rencontré le bourgmestre ou l’échevin de la commune concernée. Pourquoi communique-t-on sur ces possibles implantations de cette manière ?
S’il s’agit d’un dossier important, il faut le traiter avec méthode. Je n’en aperçois pas la moindre. Que fait exactement ce groupe de travail ? Quel est son agenda ? Avec qui est-il en contact ? Quels sont les budgets qui seraient réservés pour ce projet ? Les ministres compétents des Communautés ont-ils été contactés à ce sujet ?
Je ne souhaite pas que les mêmes atermoiements liés au stade national de football se reproduisent pour le stade d’athlétisme. Si pour l’athlétisme, on ne constate pas le même type de mobilisation que pour la Coupe d’Europe de football, nous pourrions nous retrouver rapidement le bec dans l’eau.
Vous dites que, pour les six ou sept prochaines éditions du Mémorial Van Damme, il n’y aurait pas de problème. S’agissant de la création d’une telle infrastructure d’athlétisme, ce délai me paraît relativement court. Or, à l’heure actuelle, nous ne voyons pas clair du tout.
Peut-être ce dossier avance-t-il en bureau fermé, peut-être que vous en discutez, mais j’ai l’impression que nous ne sommes nulle part. Les intentions sont bonnes, je vois bien que vous êtes passionné par la question du sport, mais je ne suis absolument pas rassuré quant aux perspectives d’avenir du Mémorial ni quant à la programmation d’un nouveau grand équipement d’athlétisme.
Vous comprenez ma lassitude devant le vague qui entoure depuis toujours le stade national. On ne pouvait pas nous répondre. On allait voir. Tantôt, il y avait un stade, tantôt il n’y en avait plus. Ensuite on a pris une décision en catastrophe à Ostende, et, dans les couloirs, on nous a dit que Grimbergen n’était pas une bonne idée d’implantation. Puis, en séance publique, on a soutenu que l’idée était au contraire formidable parce que cela touche à l’image de Bruxelles. À un moment donné, il faut être cohérent !
La Région a-t-elle défini une méthodologie en vue d’assurer la pérennité d’un stade d’athlétisme d’ampleur internationale, oui ou non ? Avec quels moyens et selon quelles modalités ? Avec toute l’amitié et le respect que je vous dois, je sors de ce débat sans le moindre élément de réponse.
M. Guy Vanhengel, ministre.- Il est encore trop tôt.
M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Nous nous dirigeons vers des décisions qui sacrifieront l’avenir de ce meeting et de l’athlétisme à Bruxelles, ou des décisions de sauvetage, comme le choix du parking C pour y implanter le stade national de football.
Vous ne m’avez pas rassuré. Je sors de cette interpellation les mains vides. Je suis inquiet et désolé, car la méthode utilisée ne me semble pas adaptée à la défense de l’image de la Région bruxelloise et du Mémorial Van Damme. L’avenir me paraît sombre. Rien n’est sur la table, et cela m’inquiète.
M. Guy Vanhengel, ministre.- Il fut un temps au parlement où l’on n’interrogeait pas le gouvernement sur ses intentions. C’était même défendu. Si vous me posez des questions auxquelles je ne puis répondre parce qu’elles concernent l’avenir et qu’elles feront encore l’objet de moult discussions, je ne pourrai jamais vous répondre et vous serez toujours déçu. Je n’y peux rien !
M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Je ne souhaite vous interroger sur aucune intention. Je vous entends bien, mais alors il faudrait moins communiquer par voie de presse.
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CRI COM (2014-2015) n°93, Mai 2015, pp. 5-19