Question écrite de M. Gaëtan Van Goidsenhoven du 29 octobre 2009 adressée à Madame Grouwels, Ministre du Gouvernement bruxellois en charge des Transports et des Travaux publics
concernant les opérations de sécurité menées dans le réseau métro
Selon vos déclarations, des opérations de sécurité sont organisées tous les mois dans le réseau du métro. Ces opérations impliquent les membres du service interne de sécurité de la STIB de même que des unités de la police fédérale en charge de la sécurisation du réseau souterrain.
Je me réjouis bien évidemment de ces initiatives.
– Pourriez-vous toutefois m’indiquer quelles sont les stations qui ont été concernées par ces opérations au cours des 10 premiers mois de l’année 2009 ?
– Qu’en est-il des finalités opérationnelles ? J’imagine qu’outre le simple contrôle des titres d’accès, la lutte contre certaines formes de criminalité est au centre des objectifs stratégiques lors de ces opérations. Qui fixe ces objectifs et sur quelles bases d’analyse criminelle ?
– Pourriez-vous aussi préciser combien de membres du service interne de sécurité de la STIB sont engagés lors de ces opérations ?
– Qu’en est-il de l’implication éventuelle des polices locales – compétentes pour la sécurisation en surface ? Sont-elles systé- matiquement concernées par ces opérations conjointes mensuelles ? Chacune des 6 zones de police intervient-elle régulièrement ?
Réponse : Les principales opérations conjointes du service de sécurité de la STIB et des unités de police sont de deux types :
– Les LIPA (Limited lntegrated Police Action). Il s’agit d’une action de contrôle menée avec le soutien de la police sur une localité précise et limitée dans le temps et dans l’espace.
– Les FIPA (Full lntegrated Police Action). Il s’agit d’une opération de contrôle, menée avec le soutien de toutes les zones de police et du parquet, qui a lieu sur l’ensemble du réseau en Région bruxelloise. Dans ce cadre, la SNCB, De Lijn et les TEC sont également impliqués.
Depuis le début de l’année 2009, les stations suivantes ont fait l’objet d’une LIPA : Bourse, De Brouckère, Saint-Guidon, Simonis, Botanique, Parc, Tomberg, Roodebeek, Montgomery, Gare de l’Ouest, Gare du Midi, Pannenhuis, et Osseghem.
Au total, 33 opérations LIPA ont été menées, dont 17 en station et 16 en surface, ainsi que 2 actions FIPA.
De plus, une action spéciale est menée tous les samedis et dimanches à Clemenceau, dans le cadre du marché du week-end.
Les finalités opérationnelles de ces actions sont diverses. Les objectifs poursuivis par la STIB rejoignent ceux des services de police et sont complémentaires. Outre le contrôle des titres de transport, avec un appui policier pour les identifications, il s’agit aussi d’augmenter le sentiment de sécurité des voyageurs en des lieux plus sensibles, grâce à la présence conjointe d’équipes de la STIB et de la police, et de limiter les risques d’agression sur le personnel.
La STIB se base sur ses données internes ainsi que sur les informations reçues dans le cadre des plate-formes policières mensuelles organisées par la DIRCO (Direction de Coordination de Police sur l’Arrondissement) pour déterminer les lieux où s’effectuent ces opérations tant en surface qu’en station. Les services de police peuvent également orienter eux-mêmes les opérations selon leurs propres demandes.
Dans le cadre des actions FIPA, l’ensemble du service de contrôle des titres de transport de la STIB est impliqué durant une journée complète.
Dans le cadre d’opérations LIPA, le nombre de personnes présentes dépend du lieu où se déroule l’opération ainsi que de l’objectif poursuivi. Les polices locales sont évidemment impliquées dans les actions LIPA et FIPA.
Toutes les zones de police, de même que la police fédérale du métro, prennent part aux actions FIPA.
Les LIPA impliquent, par nature, les différentes zones de police locales, en fonction de l’endroit où elles se déroulent.
Par ailleurs, il est évident que, quotidiennement et en dehors des actions programmées, les polices locales et fédérale collaborent avec le service de sécurité de la STIB.
Pour retrouver le texte dans son intégralité, cliquez ici. Octobre 2009, pp. 60-62