Chers amis,
Dans La Libre Belgique de ce jeudi 15 mars, j’ai eu l’occasion de m’exprimer contre la pratique intolérable des marchands de sommeil. Ces propriétaires sans scrupules louent des biens vétustes et insalubres à des locataires précarisés. Divisant généralement leurs propriétés en plusieurs parcelles pour générer le plus de revenus possible, ils exploitent la misère sociale tout en détruisant le tissu urbain d’un quartier, en laissant leurs immeubles dans un triste état de dépérissement.
A Anderlecht, dans ma commune, j’ai créé en 2016 la cellule « Contrôle-taxe », qui emploie 12 agents pour lutter contre ce phénomène. Leurs contrôles s’avèrent efficaces et ont apporté des résultats encourageants.
Malheureusement, les communes bruxelloises ne sont pas assez soutenues par le Gouvernement régional pour lutter contre cet ignoble phénomène. Même s’il s’agit d’un combat long et coûteux, nous devons nous donner les moyens pour affaiblir drastiquement ces pratiques scandaleuses.
Il en va de la protection des personnes les plus fragiles d’entre nous comme de la préservation de la qualité de vie de nos quartiers !
