Question écrite de Monsieur Gaëtan VAN GOIDSENHOVEN, Député, adressée à Madame Fadila LAANAN, Ministre-Présidente du Collège de la Commission communautaire française, en charge du Budget, de l’Enseignement, du Transport scolaire, de l’Accueil de l’enfance, du Sport et de la Culture
concernant les irrégularités dans la gestion financière de la Haute Ecole Lucia de Brouckère.
La Haute École Lucia de Brouckère est encore sous les feux de l’actualité, pour des faits qui semblent pour le moins interpellants.
À plusieurs reprises déjà, cette institution a beaucoup fait parler d’elle : on parle régulièrement de tensions, de dysfonctionnements, tant sur le plan administratif que dans la gestion quotidienne puisque des difficultés avec le collège de direction sont régulièrement rapportées.
Plus récemment, il est fait état de situations anormales au plan financier. Selon la presse, le conseil d’administration de cette haute école aurait refusé d’approuver les comptes de l’établissement pour l’année 2014 : plusieurs dépenses anormales ont été pointées par le réviseur d’entreprise, telles que des frais postaux dépassant les 50.000 €, des dépenses à des fi ns de « mailing » approchant les 40.000 € ou encore des frais de pneus mais aussi un déplacement au Canada difficilement justifiable.
Madame la Ministre, ces faits, s’ils sont avérés sont préoccupants, c’est pourquoi je souhaiterais obtenir des éclaircissements à ce propos :
– Avez-vous été informée de ces nouveaux événements et, dans l’affirmative, pouvez-vous nous indiquer avec précision de quoi il retourne ?
– Quelles initiatives avez-vous prises afin de remédier à cette situation qui donne une image négative de cet établissement ?
– Des contacts ont-ils été pris avec l’ancienne direction afin de procéder à des vérifications sur ces faits ?
Réponse :
En réponse à vos questions, j’ai l’honneur de vous renvoyer à ma réponse à la question orale de M. Michaël Verbauwhede portant sur le même sujet lors de la séance plénière du 9 octobre 2015.
Pour retrouver le texte dans son intégralité, cliquez ici.
BQR n°1 (2014-2015), p. 12