Question écrite sur l’implication de la Région de Bruxelles-Capitale dans la mise en place de cendriers urbains

Question écrite de M. Gaëtan Van Goidsenhoven du 14 décembre 2009 adressée à Emir Kir, Ministre du Gouvernement bruxellois

concernant l’implication de la Région de Bruxelles-Capitale dans la mise en place de cendriers urbains.

 

Il y a quelques jours, j’ai constaté dans la presse que certains pouvoirs locaux étaient très proactifs en matière de propreté. C’est le cas notamment de la commune de Jette qui a installé sur son territoire une soixantaine de cendriers urbains.

Je souhaite dès lors savoir si la Région s’implique dans ce projet d’implantation de cendriers urbains à l’approche du nouveau règlement Horeca (1er janvier 2012) qui interdira la cigarette dans tous les établissements bruxellois, en ce compris les cafés, bars et discothèques actuellement fumeurs.

J’estime qu’il serait temps de prévoir ce type d’aménagement au budget.

Ma question est donc la suivante : quand est-ce que vous prévoyez d’attribuer des budgets à cette fin et quelle somme ? Combien de cendriers envisagez-vous d’installer dans un premier temps et dans quels quartiers ou endroits stratégiques ? Je pense notamment aux entrées de commerces ou établissements horeca.

Réponse : En réponse à sa question, je communique à l’honorable membre les éléments suivants.

La question des cendriers publics sur le territoire régional est une problématique qui a été peu traitée par le passé.

L’année 2009 a été l’occasion d’initier un projet-pilote en la matière sur la commune d’Ixelles. Au cours du deuxième semestre, une quinzaine de cendriers urbains a ainsi été placée par Bruxelles-Propreté sur la chaussée d’Ixelles et la place Fernand Cocq. Ceux-ci sont installés essentiellement devant des établissements du secteur horeca, lesquels sont responsables de leur vidange.

Il est prévu que ce projet-pilote soit étendu au cours de l’année 2010, les zones d’installation devant encore être déterminées (les quartiers Saint-Boniface et Châtelain sont envisagés).

Il conviendra ensuite de faire une évaluation de l’opération menée et d’étudier la possibilité de développer ce type d’installation sur l’ensemble du territoire régional. Les budgets en la matière n’ont pas encore été déterminés et dépendent bien évidemment de l’ampleur que l’on compte donner à ce projet. À ce titre, il sera nécessaire de procéder à un marché public.

Par ailleurs, il conviendra également de déterminer la responsabilité du vidangeage de ces installations.

 

Pour retrouver le texte dans son intégralité, cliquez ici. B.Q.R. 3 (09/10), p. 116