Question écrite de M. Gaëtan Van Goidsenhoven du 14 décembre 2009 adressée à Mme Huytebroeck
concernant le lavage à sec de véhicules de l’Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement.
C’est dans un souci d’écologie et d’économie que je vous adresse cette question pratique, se rapportant aux techniques utilisées pour nettoyer les véhicules de Bruxelles Environnement.
Dans son magazine trimestriel de la rentrée 2009, Bruxelles Environnement nous apprenait que la meilleure technique pour laver les voitures était le lavage à sec.
Je souhaiterais donc savoir :
1) Si cette technique de lavage à sec est par conséquent utilisée pour entretenir les véhicules de Bruxelles Environnement.
2) Quels sont les effets positifs constatés depuis le changement de système de nettoyage ?
3) Pouvez-vous chiffrer ces résultats en terme d’économie d’énergie et d’eau ?
Réponse : En réponse à sa question, je communique à l’honorable membre les éléments suivants :
1) Le lavage à sec des véhicules est actuellement pratiqué sur un échantillon de la flotte de véhicules de Bruxelles Environnement – IBGE. En effet, depuis mai 2009, une dizaine de voitures de service sont nettoyées une fois par mois suivant cette méthode sur la base d’un contrat d’entretien passé pour une durée d’un an. Le contrat est passé avec une ASBL de travail adapté agréée.
Le service comprend un nettoyage particulièrement complet à savoir :
– lavage extérieur : carrosserie, vitres, jantes;
– lavage intérieur : habitacle (tapis et siège à l’aspirateur, plastique tableau de bord et console centrale).
2) Vu les résultats positifs en terme de qualité de nettoyage de cet échantillon, Bruxelles Environnement examinera la possibilité d’étendre le nettoyage à sec à un plus grand nombre de véhicules, en tenant compte des contraintes logistiques et opérationnelles que cela pourrait entraîner.
Outre l’avantage environnemental de ce mode de lavage (sans eau, utilisation de produits écologiques et serviettes micro-fibres réutilisables) par rapport au nettoyage classique, le cahier des charges pourra intégrer des clauses sociales permettant ainsi d’offrir un travail aux personnes souffrant d’un handicap.
3) En termes d’économies d’énergie, le nettoyage étant réalisé entièrement à la main, il n’y a pas de consommation d’électricité pour l’utilisation de pompes (jet à haute pression) ou de rotatives (car-wash). À cela s’ajoute des économies de carburant si le nettoyage est effectué sur place (plus de déplacements vers un centre de lavage).
En ce qui concerne les consommations d’eau, elles sont nulles puisqu’il s’agit d’un lavage à sec. Par contre, on peut estimer à 500 litres les besoins en eau pour un lavage à la main, de 100 à 350 litres pour un lavage au car-wash et de 50 à 60 litres par véhicule lavé au jet à haute pression.
Pour retrouver le texte dans son intégralité, cliquez ici. Décembre 2009, pp. 37-38