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La nouvelle place Rogier, encore et toujours en chantier

La nouvelle place Rogier, encore et toujours en chantier   L’installation du grand auvent de la place Rogier risque de prendre encore un certain temps – © RTBF Après avoir accumulé les retards, le projet de réaménagement de cette célèbre place de Saint-Josse-ten-Noode connaît une nouvelle prolongation. Cette fois, c’est l’installation du grand auvent central qui risque de repousser l’inauguration à l’an prochain. Certains s’impatientent. Pour les riverains, hôteliers, commerçants et restaurateurs du quartier, le chantier de la place Rogier paraît interminable. « Cela commence vraiment à devenir très long », explique une restauratrice. « Nous perdons des clients. Comme l’an dernier, nous allons perdre du monde en terrasse. » « C’est vraiment un coup dur pour notre clientèle », commente un hôtelier. « Nous sommes dans le bruit, les barrières nadar et la poussière depuis plus de 2 ans, rien que pour les travaux en surface. C’est long! Et maintenant, c’est l’installation de l’auvent qui prend à nouveau du temps. » L’attaque d’un député régional MR Pour le député bruxellois MR Gaëtan Van Goidsenhoven, le gouvernement bruxellois est fautif. Ce nouveau retard dans le chantier « témoigne, dans le chef du gouvernement bruxellois, d’une gestion anarchique de projets d’envergure », écrit-il dans son communiqué. Et le député de rappeler les nuisances engendrées par ce long chantier. « Les nuisances sont toujours là, quotidiennes. Car depuis près de 3 ans, cette zone est maintenant engluée dans les embouteillages, les travaux et la poussière. On pouvait espérer un aboutissement plus rapide ». L’ARAU aussi, très critique De son côté, l’Atelier de Recherche et d’action Urbaines (Arau) évoque avec humour « un léger dépassement » dans le calendrier des travaux. « En janvier 2006, la Région annonçait le début des travaux pour le mois d’avril 2007 », dit l’Arau. « Une prévision bien optimiste, le permis n’étant délivré qu’au mois de juillet… 2008 ». Concrètement, les travaux de démolition ont seulement commencé le 6 octobre 2009, deux ans et demi plus tard que ce qui avait été prévu initialement. Encore fallait-il compter sur la longueur du chantier préliminaire, en sous-sol, ainsi que dans la station de métro Rogier. D’autres problèmes allaient se poser, au grand dam de la CDenV Brigitte Grouwels, à l’époque en charge des travaux publics bruxellois. Lourdeur administrative et urbanistique, problèmes d’étanchéité du tunnel routier voisin, difficultés techniques, plaintes de riverains, restrictions budgétaires, complexité liée au grand nombre d’acteurs concernés… Bref, après pratiquement trois ans de travaux en surface, le chantier n’est pas encore fini. Au total, selon l’Arau, en comptant toute la procédure depuis le début, le dossier aura accusé près de 8 ans de retard. « Entre les prévisions très (trop) optimistes affichées au départ et l’estimation de la réalisation complète (au printemps prochain), ce sont près de 8 années de retard qui se sont accumulées », explique Jean-Michel Bleus, chargé de mission à l’Arau. « La Région n’a probablement pas les moyens suffisants pour assumer de pareils gros chantiers », explique-t-il. « Et c’est d’autant plus problématique que le but essentiel de ce projet Rogier était sensé réduire la pression automobile; or, je crois qu’on sera loin du compte », conclut Jean-Michel Bleus. Quant à l’actuel ministre régional en charge des Travaux publics, Pascal Smet, il n’a pas commenté les critiques soulevées ces derniers jours.     Article de Jean-Claude Hennuy, publié sur RTBF INFO le 18 mai 2015. Retrouvez l’article dans son intégralité en cliquant ici.

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Les sacs plastiques bientôt interdits sur les marchés à Anderlecht

Les sacs plastiques bientôt interdits sur les marchés à Anderlecht Progressivement, les commerçants ne pourront plus fournir de sacs plastiques à usage unique à leur clientèle.     La commune et l’Abattoir d’Anderlecht vont lancer un projet afin de diminuer très fortement l’utilisation des sacs en plastique sur les marchés organisés sur le territoire de l’entité (place de la Vaillance, La Roue et place de la Résistance). Le cheminement se fera par étapes. A l’Abattoir, il sera demandé dès le 1er juillet aux commerçants de ne plus mettre de sacs à disposition des clients. Après deux semaines de rappels, l’interdiction de l’accès libre à ces sacs entrera en application.   A partir du 1er janvier 2016, débutera l’interdiction d’utilisation des sacs plastiques à usage unique. Cette interdiction se fera par phases en fonction des catégories de produits. L’Abattoir commencera par les commerçants qui vendent des produits de seconde main. En février cette interdiction sera applicable aux vendeurs de produits électroménagers et en mars 2016 aux commerçants qui vendent des vêtements. Suivront ensuite les fleurs, la nourriture sèche pour terminer en juin 2016 par les vendeurs de fruits et légumes. La commune d’Anderlecht a décidé de suivre le même schéma pour ses trois marchés. « A partir du 1er septembre, nos services sensibiliseront les maraîchers à ne plus mettre de sacs à disposition des clients. Entre-temps, nous allons présenter au Conseil communal un règlement ciblé sur les marchés pour pouvoir mettre en application l’interdiction des sacs plastiques début 2016 », indique Gaëtan Van Goidsenhoven, l’échevin du Développement durable.   Article publié par Le Soir, le 12 juin 2015. Pour consulter l’article dans son intégralité, veuillez cliquer ici. 

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Le nouveau visage du Midi

Le nouveau visage du Midi Le gouvernement a présenté le schéma directeur Les contours du nouveau quartier de la gare du Midi se dessinent au crayon, histoire de rester un peu flous et effaçables, diront certains. Jeudi dernier, le gouvernement bruxellois a adopté en première lecture le schéma directeur pour le quartier de la gare du Midi. C’est l’urbaniste français Djamel Klouche qui a été chargé d’établir le document. « Porte d’entrée internationale vers notre capitale européenne, le quartier du Midi est un ensemble complexe qui porte cependant en lui-même un potentiel énorme, explique le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort (PS). Ce potentiel est d’autant plus important que des sociétés publiques et privées sont prêtes à investir dans le développement de cette partie de la ville. » Le promoteur Atenor souhaite y implanter les tours Victor pour environ 100.000 m² de bureaux et la SNCB pourrait également construire 60.000 m² de bureaux supplémentaires. A cela s’ajouterait dans les mêmes proportions du logement. Le schéma directeur intègre des propositions en termes de mobilité dont le principe consiste à éliminer du périmètre immédiat de la gare tout le trafic de transit parasitaire afin d’améliorer la desserte pour les piétons. Ce périmètre serait donc réservé aux taxis, livraisons et dépose-minute. Des études complémentaires devront encore étudier les modalités pratiques. « Consécutivement à l’enfouissement du tram dans un tunnel dit Constitution pour l’horizon 2018-2020, l’esplanade de l’Europe, la place de la Constitution et surtout la rue Couverte, aujourd’hui indigne de Bruxelles, pourront être revalorisés grâce à un projet global de réaménagement des espaces publics que nous préparons pour 2016, précise Rudi Vervoort. Ces espaces publics seront notamment animés par la réaffectation des quadrilatères, espaces sous les voies de respectivement 10.000 et 5.000 m² au profit de parkings vélos, d’équipements, de commerces et d’établissement Horeca. » A l’horizon 2020, ce sont 50.000 m² de logements qui pourront être construits. Après la relocalisation de la SNCB dans le projet de campus Fonsny, le schéma directeur prévoit la reconversion de l’îlot France-Bara en 500 autres logements. Pour le moment, la SNCB n’a pas approuvé le schéma directeur. Des contacts doivent encore être pris mais la SNCB attend son nouveau contrat de gestion afin de déterminer quels investissements elle pourra effectuer. Ainsi, rien n’est encore décidé concernant le réaménagement de la gare. A Anderlecht comme à Saint-Gilles, on prend acte de ce schéma mais on reste prudent. « Nous parlons du réaménagement depuis de longues années et il serait bon d’entrer dans une phase plus concrète », met en garde Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), échevin de l’Urbanisme d’Anderlecht. « Nous avons l’impression qu’on compense l’arrivée de nouveaux bureaux par du logement qu’on fera renter au chausse-pied, commente Alain Maron, conseiller communal Ecolo à Saint-Gilles et député régional. De plus, on ne connaît toujours pas l’avenir de la jonction Nord-Midi. Si les voies sont enterrées, cela changera obligatoirement les possibilités d’aménagement pour l’espace public. Beaucoup de questions restent en suspens. »   Article mis en ligne sur Le Soir le 5 mai 2015, rédigé par Vanessa Lhuillier. Pour consulter l’intégralité de l’article, cliquez ici.

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Région et fédéral se penchent sur l’avenir du quartier du Midi

Région et fédéral se penchent sur l’avenir du quartier du Midi. La SNCB a remis ses observations sur le schéma directeur de la gare du Midi. Ses investissements sont suspendus. Les Bruxellois et les voyageurs risquent de ne pas observer de changements dans le quartier de la gare du Midi pendant encore quelques années. Alors qu’avant la trêve estivale, le gouvernement bruxellois avait approuvé en première lecture le schéma directeur « Midi », réalisé par l’urbaniste français Djamel Klouche, la SNCB vient de mettre un sérieux coup de frein au dossier. Durant l’été, elle a rendu ses observations et remet en cause ses projets d’investissements. Or, elle est un acteur foncier de premier plan dans cette zone. Le schéma directeur s’étend sur la zone composée de l’îlot France-Bara, le projet « Victor » à côté de la Tour du Midi, l’avenue de Fonsny, la rue de l’Instruction et la gare. L’îlot France-Bara serait tout simplement détruit alors qu’il n’a que 15 ans. A la place, l’urbaniste français prévoit d’édifier de nouveaux bâtiments qui pourraient accueillir du logement, des bureaux et des activités commerciales. Il est également prévu de retravailler les immeubles à front de l’avenue Fonsny. Le Tri postal resterait identique mais des deux autres côtés, il a pensé à une augmentation des gabarits. Pour la partie proche de la rue de l’Argonne, Djamel Klouche a imaginé une série de trois bâtiments dont la hauteur diminue au fil de l’avenue Fonsny pour atteindre celle du Tri postal. Il y prévoit du bureau et des commerces à l’horizon 2020. L’autre partie de l’îlot comprendrait, en plus, du logement étudiant, une auberge de jeunesse et une pépinière d’entreprises. Pour la rue de l’Instruction, on retrouve dans le dossier la création d’une nouvelle gare internationale qui serait visible en surface. Seulement, la SNCB ne confirme pas ces projets, que du contraire. Elle n’aurait pas l’intention de déménager ses bureaux de la rue de France vers le campus Fonsny. Quant aux investissements, il n’en est tout simplement plus question. « Le plan actuel d’investissements pour 2013-2025 n’est plus valable, confirme la société de chemin de fer. Les travaux déjà prévus auront lieu, mais nous ne nous engageons plus dans d’autres dossiers. Nous attendons le nouveau plan d’investissements qui doit venir de la ministre fédérale de la Mobilité, Jacqueline Galant. Rien n’est encore décidé et nous espérons que ce document apportera plus de clarté. » Cette décision compromet les plans de la Région bruxelloise qui pensait avoir un nouveau quartier pour l’horizon 2030. En voulant mettre la pression sur le fédéral, elle a peut-être travaillé pour rien. « Depuis des années, le gouvernement régional travaille sur ce dossier mais rien n’aboutit, critique le député et échevin de l’Urbanisme d’Anderlecht, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). J’espère que nous n’allons pas rester dans une énième phase d’évocation mais avancer sur des éléments concrets. » La Région pourrait se concentrer sur les éléments dont elle a la maîtrise comme les espaces publics ou la mobilité. C’est en tout cas le point de vue du député et conseiller communal Saint-Gillois, Alain Maron (Ecolo). « On doit avancer et dissiper l’opacité qui existe entre la Région et la SNCB. Le promoteur Aténor est aussi dans les starting-blocks avec son projet “Victor”. Il n’est pas possible de rester ainsi encore des années. » Une réunion bilatérale a eu lieu vendredi dernier entre le ministre-président Rudi Vervoort (PS) et la ministre Jacqueline Galant (MR) afin de dégager des pistes de travail plus concrètes. Saint-Gilles et Anderlecht les attendent avec impatience afin de pouvoir remettre le schéma directeur sur les rails.   Article mis en ligne par Le Soir le 15 septembre 2015 et rédigé par Vanessa Lhuillier. Pour le lire dans son intégralité, cliquez ici.

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Demandeurs d’asile : le parcours d’intégration à l’épreuve des moyens budgétaires de la Cocof à Bruxelles

Demandeurs d’asile : le parcours d’intégration à l’épreuve des moyens budgétaires de la Cocof à Bruxelles Dans la foulée de celle des assemblées régionale et bicommunautaire bruxelloises, le parlement francophone bruxellois a fait sa rentrée mercredi, se concentrant essentiellement sur la question de l’accueil des réfugiés et par-delà, des primo-arrivants, avec au-delà plus de questions que de réponses sur les capacités de l’institution francophone bruxelloise à y faire face sur le plan budgétaire dans les prochains mois. Plus que la veille à l’assemblée bi-communautaire réunissant tous les députés bruxellois et qui se penchait aussi sur ce dossier, le débat de mercredi entre les élus bruxellois francophones voulu par la présidente Julie de Groote (cdH) a en effet mis en lumière ce volet à terme aussi difficile à aborder que l’aspect idéologique du caractère obligatoire du parcours d’intégration à Bruxelles, défendu notamment par le MR, depuis plusieurs années. Si cela n’avait tenu qu’à la présidente de l’assemblée francophone bruxelloise, on aurait pu imaginer un débat intra-bruxellois conjoint sur les questions de l’accueil des réfugiés et primo-arrivants, mais il était légalement obligatoire de voir se succéder les troisièmes lundi, mardi et mercredi de septembre pour les rentrées respectives des assemblées bruxelloises, a-t-elle dit. La ministre-présidente de la Cocof, Fadila Laanan (PS), a rappelé qu’en raison de l’afflux actuel de réfugiés à Bruxelles, le gouvernement francophone bruxellois avait décidé l’ouverture de deux Bureaux d’Accueil des primo-arrivants (BAPA), au lieu d’un pour porter à 4.000 personnes la capacité d’accueil. Ces bureaux devraient ouvrir en décembre, mais au stade actuel, aucun public prioritaire n’a été défini. Ils seront donc accessibles à toutes les personnes de nationalité étrangère résidant en Belgique depuis moins de trois ans, et plus de trois mois. Pour Gaëtan Van Goidsenhoven, il importe en tout cas de rendre ce parcours d’accueil obligatoire, quitte à passer par une solidarité intra-bruxelloise. Selon Catherine Moureaux (PS), si l’on devait ouvrir les BAPA ne serait-ce qu’à l’ensemble des primo-arrivants présents aujourd’hui à Bruxelles, il faudrait 29 millions d’euros, ce qui implique que des choix devront être effectués en matière de public-cible d’ici 2016. Pour elle, dans une vision plus large, la CoCof et Bruxelles ne peuvent faire face seules à l’afflux de réfugiés. Le MR, seul parti francophone du gouvernement fédéral, «doit peser de tout son poids pour obtenir une solidarité à l’échelle du pays», à l’image du compromis trouvé au niveau européen en matière de répartition des réfugiés. «Il y a une tension énorme entre ce que vous dites que vous allez faire et ce que vous avez les moyens de faire», a quant à lui lancé Alain Maron (Ecolo, opposition) à Fadila Laanan, exprimant plus directement sa préoccupation sur ce point que Michel Colson (FDF) et Hamza Fassi Fihri (cdH), tous deux dans la majorité. De son côté, Michaël Verbauwheden (PTB) a estimé qu’un parcours obligatoire serait peu efficace tant que les besoins de base des populations concernées ne sont pas rencontrés.   Article rédigé par La Capitale et mis en ligne le 23 décembre 2015. Pour le consulter en intégralité, cliquez ici.

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Fermeture du Pont Marchant : la commune d’Anderlecht exige sa reconstruction

Fermeture du Pont Marchant: la commune d’Anderlecht exige sa reconstruction  La commune d’Anderlecht a demandé jeudi la reconstruction du pont Marchant, un des cinq ouvrages qui permettent de franchir le canal Bruxelles-Charleroi, sur son territoire. Dans l’immédiat, elle a demandé un étançonnage permettant le passage partiel du trafic. La fermeture du pont avait été décidée mercredi par le ministre bruxellois des Travaux publics Pascal Smet à la suite de publication des conclusions d’une étude faisant état de la détérioration du béton de l’ouvrage. Jeudi, le bourgmestre d’Anderlecht Eric Tomas (PS) et le Premier échevin, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), ont rappelé que cette commune de l’ouest de Bruxelles demandait depuis des années la reconstruction de ce pont « dont l’état ne faisait que se dégrader ». D’après eux, la Région bruxelloise a introduit une demande de permis d’urbanisme pour la construction d’un nouveau pont en 2011. Ce permis a été octroyé en mai 2011 et prolongé en 2013 jusqu’au 2 mai 2014. En juin dernier, la commune d’Anderlecht a toutefois appris que le gouvernement bruxellois avait décidé de renoncer à ce projet. Pour les autorités anderlechtoises, la fermeture du pont aura des conséquences tant sur le trafic au dessus du canal que le long de la voie d’eau (Digue du Canal-Nord-Sud). En concertation entre Bruxelles-Mobilité, le cabinet du ministre Smet, la police et le Bourgmestre d’Anderlecht, des déviations ont été mises en place pour éviter des problèmes de trafic dans la zone concernée. Mais à court terme, la commune d’Anderlecht demande d’examiner la possibilité d’étançonner la partie du pont surplombant la digue du Canal, de façon à permettre à nouveau l’utilisation du pont (avec limitation du tonnage), et des modifications de voirie pour rétablir une circulation Nord-Sud via la Digue du Canal. Pour la reconstruction du Pont Marchant, la commune d’Anderlecht demande d’être associée directement à l’élaboration des plans, vu l’importance de cet axe de circulation dans une zone (Biestebroeck – Petite-Ile) qui est appelée à connaître dans les années à venir un nouveau développement.   Article mis en ligne le 18 décembre 2014 par La Libre. Retrouvez l’intégralité de l’article ici.   

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Van Goids remet la Stib sur de bons rails

Van Goids remet la Stib sur de bons rails « La Stib n’est pas un élément extérieur à la ville. Or, les exemples de dialogue entre elle et les communes, Anderlecht singulièrement, ne sont pas légion. » Échevin de l’Urbanisme après avoir piloté la troisième plus grosse municipalité de la capitale, Gaëtan Van Goidsenhoven a lancé, hier, un appel à la société des transports. Un appel quasi solennel. Un appel qui, entendu, mettrait un point final à une méthode, stibienne, qui lui hérisse le poil… Divers exemples apportent de l’eau au moulin, à « l’inquiétude » du premier libéral d’Anderlecht. Le premier, le plus énorme d’entre eux, nous entraîne rue du Chaudron, près d’Erasme. « Dans l’optique de leur métro automatisé (2019), ils envisagent un nouveau dépôt souterrain. Qui passera bientôt en commission de concertation. Mais ce qui me tracasse, ces sont ces lignes d’essai, en surface, qu’ils vont creuser à côté du RER. On y creusera surtout un fossé entre les quartiers de Neerpede dont, une fois de plus, on n’a pas parlé et dont la biodiversité souffrira encore tant et plus. » En l’espèce, ces futurs rails de test des moyens de locomotion de l’avenir engloutiraient 50 millions. En soi, le dépôt souterrain (d’une surperficie incluant une gare de maintenance de 30 rames et un atelier d’entretien pour six rames) qui plongerait boulevard Henri Simonet requerrait lui 80 millions. Anderlecht devient un peu une « réserve technique », s’émeut derechef le député réformateur, courroucé de n’avoir appris que « par hasard » cette volonté d’étaler, en surface et sur plusieurs kilomètres, une ligne de tests, parallèle au passage du RER et à peu d’encablures de la prochaine mini-ville du quartier Chaudron/Erasme. « Alors qu’on essaie de développer une réflexion sur la ville… », déplore encore celui qui gère le portefeuille du Développement durable. Face à son vœu de rationalisation méthodique et réfléchie des aires de la Stib, Van Goids s’est « 150 fois » fait remballer. Au nom de l’intérêt général. Et avant-hier encore, le collège anderlechtois s’est pris une jolie claque, la Stib refusant sec et net de moderniser le métro Erasme. « Moi, je suis porteur d’une ville davantage concertée. »   Retrouvez l’article dans son intégralité ici. Article publié le 12 février 2014 dans La Dernière Heure, rédigé par Guy Bernard.

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Déclaration de politique générale à la COCOF : l’opposition se demande comment la majorité financera sa politique

Déclaration de politique générale à la COCOF : l’opposition se demande comment la majorité financera sa politique Le MR et Ecolo ont émis mercredi de sérieux doutes sur les capacités de la majorité PS-FDF-cdH à réaliser les engagements qu’elle prend dans sa déclaration de politique générale sur les matières sociales de la Commission Communautaires française de Bruxelles. La Commission Communautaire française gère une série de domaines liés au quotidien des quelque 950.000 francophones de la capitale (aide aux personnes handicapées, âgées, formation professionnelle, enseignement, sport, cohésion sociale, …). Gaëtan Van Goidsenhoven, chef du groupe libéral au parlement francophone bruxellois, a ouvert le débat. Selon lui, plusieurs mesures annoncées dans la déclaration lue dimanche par la nouvelle ministre-présidente de la CoCof, Fadila Laanan (PS) «ont des inspirations bleutées». «Mais vous nous avez expliqué comment votre gouvernement dépensera l’argent qu’il n’a pas», a-t-il dit. Le MR plaide pour qu’une partie des moyens supplémentaires obtenus pour refinancer Bruxelles profitent «aux politiques du coeur de la CoCof» pour doper massivement l’offre de formation professionnelle et mieux soutenir la politique d’aide aux personnes dont plusieurs pans dépendront «des moyens disponibles», a encore dit Gaëtan Van Goidsenhoven. Rayon budgétaire, Zoé Genot (Ecolo) a estimé à un minimum de 20 millions d’euros, les moyens supplémentaires qu’il faudrait engager pour l’accueil des primo-arrivants, la formation professionnelle, le plan crèches, … L’offre de formation, à terme 20.000 par an, restera insuffisante. L’alliance emploi-environnement a disparu des textes alors qu’elle représentait pas moins de 120.000 heures de formation en 2011 et 2012, a-t-elle encore regretté. Rien n’est prévu pour les travailleurs âgés. Mme Genot s’est enfin montrée plutôt satisfaite de constater que la politique d’aide aux personnes handicapées initiée par Evelyne Huytebroeck n’était pas remise en cause. Pour le PTB, Claire Geraets a souligné que l’accord ne fournissait aucune proposition chiffrée en réponse à la condamnation de la Belgique en 2013 par le comité européen des Droits sociaux pour l’accueil défaillant des personnes handicapées de grande dépendance. Article publié dans La Capitale le 23 juillet 2014. Retrouvez-le en intégralité ici.

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Anderlecht : le budget communal reste dans le vert

La commune a réussi à dégager un léger boni pour son budget 2017. Elle double le montant de ses investissements. Chiffre 8 % C’est l’augmentation de la dotation au CPAS. Ce montant est assez élevé car la commune connaît une augmentation du nombre de personnes touchant le revenu d’intégration sociale. Cela s’explique par la croissance démographique. Des engagements sont prévus pour accroître l’aide individualisée dans le domaine de l’insertion socioprofessionnelle.   Nous avons réussi à dégager un boni à l’ordinaire de 800.000 euros. Ce n’est pas énorme mais au moins nous sommes à l’équilibre. » Fabrice Cumps (PS), l’échevin des Finances d’Anderlecht a le sourire. Ce jeudi soir, il a pu présenter lors du conseil communal un budget en équilibre à l’ordinaire et un autre qui a doublé pour l’extraordinaire alors que la commune entame son quatrième plan triennal. Cela fait des années que la commune est sous tutelle régionale, une situation qui lui convient car les relations sont bonnes et cela lui permet surtout de recevoir une aide financière visiblement indispensable. Pas de raison donc de sortir prochainement de ce plan de redressement. A l’ordinaire, les dépenses de la commune se montent à 214,1 millions d’euros. Plus de 80 % concernent les frais de personnel. La politique de non-remplacement systématique des départs naturels est maintenue et les transferts internes restent privilégiés. « Nous avons prévu une enveloppe de 1,5 million d’euros pour permettre le recrutement de nouveaux dans des services qui sont en contact direct avec la population qui augmente fortement à Anderlecht, commente Frabrice Cumps. Nous avons également décidé d’augmenter notre dotation à la zone de police de 3 %, soit plus que l’indexation logique car nous avons agrandi le cadre de 60 policiers supplémentaires en accord avec les deux autres bourgmestres de la zone. » Au niveau des recettes, les dotations régionales, l’additionnel à l’impôt des personnes physiques et au précompte immobilier représentent 55,2 % soit 95,2 millions d’euros. « Nous ne touchons pas aux additionnels, précise le bourgmestre Eric Tomas (PS). Par contre, nous constatons toujours un retard dans la redistribution des additionnels de la part du fédéral. De nombreux logements ont été construits dans la commune depuis trois ans comme ceux au clos des Musiciens mais nos recettes au niveau de précompte immobilier n’ont pas bougé. Cela n’est pas logique. Le différentiel entre ce que le fédéral nous dit et nous verse est d’environ 2 millions d’euros alors que nos coûts ont déjà augmenté. » De nouvelles politiques La croissance du budget ordinaire permet de dégager des moyens pour de nouvelles initiatives notamment dans l’insertion socioprofessionnelle des plus fragilisés. Ainsi, des personnes avec un contrat article 60 ont pu rejoindre la Régie des quartiers pour rénover les bâtiments publics ou entretenir les espaces verts. Enfin, un crédit de 20.000 euros supplémentaires a été dégagé pour la promotion du marché annuel dont la fréquentation est en baisse. Au niveau du budget extraordinaire, les 91 millions servent évidemment à l’entretien du patrimoine communal et des voiries. Pour 2017, plusieurs projets ont également été inscrits. Le plus important est sans conteste l’agrandissement de la maison communale et le regroupement des services administratifs dans un bâtiment rue de Veeweyde. « Le dossier de demande de permis d’urbanisme vient d’être jugé complet, ajoute l’échevin de l’Urbanisme, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). Nous allons aussi travailler sur 4 quartiers : Neerpede, le centre, Cureghem et le canal. Le PPAS (plan particulier d’aménagement du sol) Biestebroeck se termine. A terme, ce quartier accueillera une population supérieure à celle de Spa. » La commune prévoit également la réaffectation en école du Curo-Hall en face des Abattoirs, la rénovation d’un bâtiment pour les cours de promotion sociale, les finitions de la nouvelle école et d’une crèche à Erasme, la rénovation en profondeur du parc Astrid et la reconstruction du pavillon Fabiola à destination des personnes âgées. Enfin, une nouvelle salle des sports et une salle de fêtes seront reconstruites à Neerpede. Une partie de ce budget sera financée par le RCSA qui doit 900.000 euros à la commune. Le Soir.be, le 24 février 2017, par Vanessa Lhuillier  Article disponible dans son intégralité disponible ici     

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